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SALOMÉ REYNAUD – Directrice des Ressources Humaines
Pluralité des métiers et des profils, Octave c’est autant de savoir-faire que de postes. Et parce que nous sommes fiers de nos collaborateurs et de cette diversité, nous avons décidé de vous les présenter.
![salome-reynaud](https://www.octave.biz/wp-content/uploads/2020/11/salome-reynaud.jpg)
En poste chez Octave depuis plus d’un an, Salomé travaille en tant que DRH. Riche de son expérience en RH mais aussi dans le retail, elle est venue structurer un service de notre entreprise en perpétuelle croissance.
En quoi consiste ton poste ? Quelles sont tes missions ?
Je suis en charge de l’ensemble du processus RH. En arrivant chez Octave, la mission principale que l’on m’a confiée, ça a été de mettre en place le service, de le structurer : l’entreprise avais beaucoup grossi et il y avait des choses qui n’existaient pas en termes de process et de gestes métier. Nous étions donc sur une création de poste. Je suis arrivée le 2 septembre 2019, ça fait déjà un peu plus d’un an maintenant.
Ce qui m’avait plu, c’était la page blanche qu’il y avait à construire, partir presque de zéro pour structurer l’ensemble du domaine des ressources humaines. Ça passe par les aspect administratifs (pas très sexy ni joyeux ????), mais aussi tout ce qui est accès à la formation, gestion de carrière, développement des compétences, la partie juridique aussi. La relation avec le CSE aussi était une grosse attente quand je suis arrivée : mettre en place un dialogue plus efficace et plus fluide. Ça a d’ailleurs été le premier point sur lequel je me suis attardée en arrivant.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours Pro ?
Cela fait 12 ans que je travaille dans les ressources humaines. Je suis très imprégnée Grande Distribution puisque c’est là où j’ai commencé à la sortie de mes études.
Dans un premier temps, je suis sortie d’une double licence en communication et en Corporate management (gestion d’entreprise au sens large). C’est le hasard qui a fait que j’ai trouvé un stage de fin d’étude en Paye Administration du personnel chez Carrefour, en plateforme logistique. Donc vraiment sur un environnement très terrain, avec des gens qui ont besoin d’aller vite, qui ne mettent pas forcement de formes dans leurs propos mais avec qui je me sens très à l’aise. Et c’est ce que j’apprécie : le côté très direct et franc-jeu des gens.
Cette première expérience d’un an et demi m’a beaucoup marquée et imprégnée pour le reste de mon parcours.
J’ai ensuite travaillé dans différentes entreprises, notamment dans le secteur de l’aéronautique. Je suis de Toulouse à la base, il fallait bien que je fasse un petit passage chez Airbus ????!
J’ai travaillé aussi chez une SSII, dans l’informatique donc mais pas chez un éditeur logiciel.
Et après je suis revenue à mes premières amours puisqu’en 2013, j’ai passé 5 ans dans le groupe Kingfisher. Où j’ai été responsable RH dans différents magasins. Ça a été une formidable expérience, une entreprise qui m’a marquée humainement et professionnellement. J’y ai appris beaucoup de choses. Beaucoup de solidarité entre les gens, une grande proximité, beaucoup de fous rires et de moments de simplicité.
Pour moi la Grande Distribution, c’est ce côté-là : simple et qui me convient bien. J’y ai accompagné la mise en place de SAP dans nos magasins. Je connais donc les conséquences de la mise en place d’un outil sur les équipes terrain : ce qu’est un logiciel qui plante en caisse quand on a des clients et qu’on a besoin de faire du chiffre, les conséquences des stocks qui sont mauvais quand on est en logistique et qu’on cherche à délivrer des commandes. Tout ça, je l’ai vécu pendant longtemps.
En parallèle, j’ai repris un master de 2 ans en RH. Ça a été très intense puisque je faisais déjà 50 à 60h de travail par semaine. Plus de soirée, plus de week-end, plus rien ! Puisqu’il fallait consacrer ce temps aux études.
J’ai fait une petite interruption dans cette expérience pour vivre un an au Canada anglophone. C’était un vieux rêve et un projet dont j’avais envie depuis longtemps. Pour développer mon anglais et aussi pour me ressourcer auprès d’une culture différente. C’était une année formidable. Un peu courte ! Mais pleine d’enrichissements.
Durant cette année, j’ai été assistante commerciale dans les tiges de pompage à pétrole. Des produits très techniques que je vendais en anglais et en espagnol. J’ai donc tout un vocabulaire autour des tiges de pompage, du pétrole… très très utile en vacances ????!!!!
C’était donc un premier pied sur le marché canadien de l’emploi.
J’ai eu ensuite le souhait de mettre à profit en RH et j’ai été embauchée par le gouvernement de la Province de l’Alberta pour être conseiller de carrière. J’accompagnais tous les francophones du monde entier à comprendre le marché de l’emploi sur Calgary, à préparer leurs entretiens en anglais, à rédiger leur CV, etc.
La vie a fait que je suis rentrée en France et je suis revenue au sein du groupe Kingfisher-Castorama, mais cette fois-ci directement au sein du siège, en travaillant avec des britanniques. Pour différentes raisons, cette mission à Lille s’est terminée. Je n’ai pas trouvé les moyens de continuer à évoluer dans cette entreprise. Tout simplement parce que les postes, géographiquement ou en termes d’investissement, ne correspondaient pas à ce dont j’avais envie pour ma vie professionnelle, comme personnelle. C’est donc un peu avec le cœur déchiré que nous nous sommes quittés. Mais c’est parfois comme un chanteur au top de sa carrière : il faut savoir partir au bon moment !
Par la suite, j’ai voulu rejoindre mon conjoint qui travaillait sur Nantes et j’ai cherché autour. J’ai trouvé beaucoup de similitudes entre Octave et mon parcours, et le projet que l’on m’a proposé me plaisait beaucoup : prendre dans toutes tes expériences, ce que tu as le plus apprécié, ce qui a le mieux marché pour faire sa propre sauce ????.
Et côté perso ?
C’est un peu compliqué en ce moment puisque je suis arrivée sur Angers un peu avant le confinement, fin février, dans un appartement en pleine rénovation. Donc ma vie sociale sur Angers est très réduite, nous n’avons pas de famille sur place et n’avons pas eu le temps de nous construire un tissu social encore.
Je vais donc parler de ma vie d’avant ???? !!!
Je suis plutôt une personne très curieuse mais je n’ai pas de passion particulière. J’aime toucher à plein de choses, en découvrir de nouvelles. J’ai fait du body-karaté, 5 ans de danse orientale, 10 ans de théâtre (j’ai même failli rentrer au Conservatoire mais mes parents ont préféré que j’ai un vrai métier ^^). Je passe beaucoup de temps avec mes collègues et amis proches. Je profite des bons moments de la vie, avec des restos, des sorties les uns avec les autres…
J’aime beaucoup voyager aussi. Ce qui me porte, c’est vraiment la nouveauté. J’ai besoin d’une stimulation régulière. En termes d’hobbies, j’aime autant aller chez l’esthéticienne pour une manucure qu’aller m’acheter des outils pour poser du carrelage ! Je suis très manuelle, même si ce n’est pas vraiment mis à profit dans mon métier ????. Mon surnom, c’est Valérie Damidot ! D’avoir travaillé chez Castorama, ça m’a forcément beaucoup inspiré, ça m’a permis d’avoir accès aux conseils, aux bons produits… Une bonne partie de ma paye est revenue à mon employeur de l’époque !
Un dernier mot avant de partir ?
Parce que je viens du retail, je voudrais partager cette préoccupation : comment rapprocher notre activité, comment sensibiliser nos propres collaborateurs à la vie de terrain et de magasin ? Comment arriver à faire un pont entre ces deux mondes ? C’est pour l’entreprise une des clés pour être pertinent vis-à-vis de ses clients et être plus fin dans le produit que l’on propose.
Je connais le stress que c’est d’avoir un nouvel outil. Dans mon magasin, j’avais deux publics de clients différents : soit assez jeune, soit + de 50 ans et souvent moins familier avec l’informatique. Je me souviens que c’était beaucoup de stress pour ces personnes : nos clients ont besoin d’embarquer leurs propres clients aussi et il faut pour cela que notre produit soit un vrai appui, quelque chose de positif et de constructif.
Il faut aussi que nos collaborateurs puissent prendre du plaisir dans la finalité de leur travail. Parce que, quand on donne les bons outils à quelqu’un, on participe aussi quelque part à le rendre heureux dans son quotidien, à lui permettre de consacrer plus de temps à ce qui est essentiel pour lui.
Je suis tout à fait ouverte à me déplacer chez nos clients ! Aujourd’hui, je suis coupée de la relation client mais dans mes précédentes expériences, je devais parfois gérer les litiges clients et ça pourrait être intéressant pour nos clients, comme pour nos collaborateurs, que l’on mette plus de lien, que l’on développe une culture et une compréhension de ces aspects-là plus fortes.
Au final, nous souhaitons mettre une vraie empreinte retail dans l’ensemble de notre entreprise, et pas seulement dans nos outils. C’est aussi ce qui différencie notre démarche de celle d’une entreprise qui travaille dans un autre secteur d’activité.